Gardez votre regard d’enfant

Gardez votre regard d’enfant

Dans le monde dit « adulte », nous devons sans cesse être sérieux et rationnels. Au point, souvent, de faire taire l’enfant qui sommeille en nous. Dommage : il a beaucoup à nous apprendre.

Quel regard portiez-vous sur le monde à 4, 5 ou 6 ans ? De quoi étiez-vous curieux ? Qu’est-ce qui provoquait votre enthousiasme ou vos chagrins ? On a tendance à l’oublier, mais un enfant ne parle pas la même « langue » que les adultes. le Petit Prince ne dit-il pas que les grandes personnes ont toujours besoin d’explications…

Retrouver son enthousiasme

Combien de fois dans l’année, vous êtes vous sincèrement enthousiasmé pour un projet ? Parions qu’il est difficile de vous en souvenir ! Et pour cause, les adultes ne sont pas familiers à ce sentiment qui fait pousser des ailes, qui rend capables de déplacer des montagnes.

Pourtant, nous naissons tous avec cette faculté qui nous rend capable de tout apprendre, de tout devenir, de dépasser nos limites. Cette découverte met à mal une croyance ancienne, selon laquelle les hommes naissent avec un cerveau « bête » ou « intelligent », et que nous pouvons être « nul » en quelque chose. Si nous avions été intéressés, si nous n’avions pas été forcés, nous aurions été bons. Car ce qui nous enthousiasme nous rend géniaux.

À cause de réflexions de professeurs, des attentes de nos parents, du jugement des autres, nous intériorisons que nous ne sommes pas doués pour les maths, que nous ne sommes pas sportifs… Et, notre enthousiasme est peu à peu recouvert d’une sorte de couvercle.

Pour le retrouver, il faut faire table rase de toutes nos croyances sur nous-même.

Voir la vie sans a priori

À l’âge adulte, nous sommes sur nos gardes lors d’une rencontre avec un inconnu. Et nous encourageons nos enfants à en faire de même.

Résultat ? Nous ne développons pas l’empathie et notre sens de l’entraide. Pour les enfants, c’est tout le contraire. Ils aiment spontanément les rencontres qu’ils vivent sans a priori. Les petits sont heureux avec les autres et entretiennent des relations positives. Ce sont des petits génies, quelle que soit leur manière d’être.  Un jeune enfant découvre le monde sans l’ombre d’un jugement ni la moindre discrimination. Il va vers les autres sans tenir compte de leur couleur de peau, de leur religion, de leur taille… »

Nous devons donc réapprendre à ne préjuger de rien ni de personne et à aller plus spontanément vers les autres. Un bon moyen de faire des rencontres et des découvertes inattendues.

Arrêter de généraliser

D’une expérience unique, nous avons trop souvent tendance à tirer une généralité. Si un chien nous mord, nous allons tirer une leçon de cette mauvaise expérience : à chaque fois qu’un chien s’approchera de nous, nous aurons peur d’être mordu. Ce phénomène de la généralisation nous limite et nous enferme. Le petit enfant, lui, généralise mais en faisant le lien entre ses actions et ce qu’il en obtient. Pour apprendre à ouvrir une porte, il observe, imite, essaie. Quand il réussit, il généralise et, dans cet exemple, saura ouvrir toutes les portes !

Comme les petits , généralisons uniquement les conséquences de nos actions. Autre mauvais réflexe d’adulte, faire des liens entre des faits qui n’en ont pas. Par exemple, si un collègue ne nous sourit plus un matin, nous allons en déduire qu’il est fâché contre nous. Alors que peut-être il vient de perdre un proche, qu’il a des problèmes dans son couple ou que sa voiture a rendu l’âme ! « Les enfants ne font pas ses liaisons mentales hasardeuses, , ils sont dans les faits et non dans l’interprétation.

Cessons donc de trop analyser et soyons dans l’ici et le maintenant.

Cesser de comparer

Sa maison est mieux décorer que la mienne ,  elle s’habille beaucoup mieux que moi… Nous ne cessons de comparer nos vies à celles des autres, mais dans quel intérêt ?  Les petits ne souffrent jamais de la comparaison, tant que les adultes ne les assaillent pas eux-mêmes à coup de « mieux » ou de « moins bien ». Ils n’ont aucune croyance, ni sur eux-mêmes, ni sur les autres. Ils ne se comparent pas. Les enfants parfait comme ils sont; Ils ne jugent pas, ne se jugent pas, puisqu’ils ne compare pas consciemment. Il n’est ni trop grand, ni trop petit, ni trop gros, ni trop maigre. Il est  L’enfant naît sans orgueil, mais en pleine conscience de ses capacités, porté par son enthousiasme, par son sentiment d’être la bonne personne, au bon moment, au bon endroit. .

Comme lui, essayons de ne pas nous comparer aux autres et voyons nos qualités plus que nos défauts. Retrouvons la spontanéité, la curiosité qui nous caractérisait pour vivre une vie plus intense, plus vraie et plus sereine.

 

Prenez soin de vous …

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