Le déni
Le déni
Comme son nom l’indique, le déni consiste à invalider certaines informations désagréables ou méconnaissables. Cette opération se produit inconsciemment. Ce désir de ne pas savoir est inapproprié, car il empêche les gens de trouver des moyens de faire face à la réalité.
Par le déni, la personne annule, pour ainsi dire, un aspect qui la dérange, qui implique une insatisfaction ou un conflit avec elle-même ou avec les autres. On retrouve le déni fréquemment dans les dépendances ou lorsqu’il y a d’importants problèmes de personnalité. On pourrait dire que ce désir de ne pas savoir peut s’apparenter à la fameuse “politique de l’autruche”.
Le désir de ne pas savoir
Personne n’essaie d’ignorer la réalité pour le plaisir. Le mécanisme du déni est mis en mouvement parce que la reconnaissance d’une réalité particulière implique une sorte de tremblement de terre existentiel.
Le désir de ne pas savoir nous protège de la profonde instabilité qui résulterait de l’admission d’une vérité . Cela est particulièrement visible dans les sujets tels que la rupture amoureuse .
Ce désir de ne pas savoir est aussi un désir de rendre la réalité plus tolérable et de ne pas s’exposer à un effondrement de la vie personnelle, de la famille et de l’image que nous en avons. Cependant, le déni n’est pas synonyme de succès : il couvre, mais n’élimine pas.
Les effets du déni
La principale conséquence du déni est l’impossibilité d’initier des actions de changement face à la réalité . Les difficultés sont là, même si nous ne voulons pas les voir. Très souvent, cette résistance à les assumer ne fait que les aggraver et les rendre de plus en plus inaccessibles.
Accepter une réalité amère ou douloureuse n’est jamais facile. Il est normal qu’il nous faille du temps et qu’il faille surmonter des résistances pour y parvenir. Nous devons également compter sur nos propres ressources pour franchir cet obstacle. Si nous le faisons, nous découvrirons que les situations difficiles constituent un chemin qui nous permet de grandir.
Accepter pour affronter et ne pas se dérober
Affronter une situation c’est rechercher des solutions, c’est apprendre à vivre avec un événement donné de la meilleure manière possible. C’est essayer d’être heureux malgré tout.
Lorsque nous parlons d’acceptation, nous nous refusons à admettre l’évitement comme une solution viable, car ce comportement nous éloigne de la réalité, nous fait regarder dans une autre direction, qui ne nous permettra pas de résoudre le problème auquel nous devons faire face. L’acceptation est la première étape vers le changement.
Qu’est-ce qui différencie l’acceptation de la résignation ?
Accepter, c’est trouver un équilibre pour être heureux, pour pouvoir vivre de la meilleure des manières, pour parvenir à trouver la formule qui nous permettra de résoudre le problème auquel nous sommes confrontés, d’améliorer notre situation, de respecter les autres et de voir de manière positive les choses qui nous entourent. Accepter, c’est comprendre les choses comme elles sont réellement.
A l’inverse, la résignation consiste à vivre une situation gênante, car il n’existe aucun moyen d’y échapper, en éprouvant une grande souffrance et en ne cherchant pas à vivre du mieux possible.
Apprendre à accepter, c’est apprendre à changer
Comme nous vous l’avons dit précédemment, accepter c’est faire un premier pas pour s’adapter au problème auquel nous sommes confrontés.
Grâce à cela, nous allons pouvoir mieux vivre avec nous-même et avec la situation. Nous allons apprendre à vivre sans souffrance, en étant capables, malgré les blessures, d’avoir des attitudes positives et du respect pour les personnes qui sont impliquées dans la même situation que nous.
« Donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux. » Marc Aurèle
Prenez soin de vous…