L’art subtil de s’en foutre
L’art subtil de s’en foutre
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S’EN FOUTRE ? D’UNE CERTAINE MANIÈRE.
S’en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l’aise avec le sentiment d’être différent. On oublie la pression sociale, la reconnaissance public. Les défauts font partis intégrante de la vie. On oublie son ego. On oublie aussi la peur de faire des choix et de se tromper: on s’en fout de se tromper et on vit avec.L’attitude qui consiste à s’en foutre est un moyen simple de réorienter ses attentes et d’opérer la distinction entre ce qui compte et ce qui ne compte pas.Même si c’est pénible, s’exposer sans arrière pensée aux jugements des autres représente le meilleur moyen de gagner leur confiance et leur respect.
LES ÉMOTIONS
L’évitement de la souffrance produit de la souffrance. Il faut simplement ne pas l’éviter mais l’embrasser. Elle fait partie de notre vie. L’accepter la transformera et ne sera plus insupportable. La souffrance et la perte étant inévitables, il est vain d’essayer d’y résister.La souffrance a une fonction biologique, elle est l’agent du changement préféré de la nature: elle motive à se bouger pour innover et survivre.Il n’est pas toujours bénéfique d’éviter la souffrance: la douleur contribue au bien-être, au relâchement, à l’acceptation.Le déni de l’échec, c’est encore l’échec. Il faut toujours assumer ses échecs. Comme la souffrance, il faut l’accepter et apprendre d’eux.Pour être heureux, il faut résoudre des problèmes. Quand on a aucun problème à résoudre, on s’ennuie. On n’en devient pas forcément triste, mais on ne devient pas heureux de s’ennuyer en tout cas.
L’EXCEPTIONNEL
Nous vivons dans une « dictature de l’exceptionnel ». On cherche toujours à publiquement paraître mieux que l’on est en vrai car les autres font pareil. Cela renvoie une image dégradée des gens eux-mêmes. On fait croire qu’il faut sortir du lot, être plus extrêmes, radial, pour se faire remarquer. Ce mouvement génère un cercle vicieux où la réalité et la vérité n’a plus sa place.
LES VALEURS
La conscience de soi peut se décomposer tel un oignon qu’on épluche. La première couche est celle de l’appréhension basique de ses émotions: « Je me sens bien ». La seconde est de prendre du recul et de se questionner: « Pourquoi je ressens ça ? ». Enfin la dernière couche est celle correspondant à ses valeurs personnelles: « Pourquoi je considère ça comme un succès ou un échec ?Pour changer sa perception des problèmes: on peut modifier ses valeurs ou ses mesures de l’échec ou de la réussite.Les valeurs « cool » sont celles de l’intérieur: la créativité, l’humilité, la loyauté, le dévouement. Il faut orienter son esprit vers elles. Elles sont fortes et génèrent du bonheur, de la réussite.
Il faut assumer ses responsabilités et ne pas désigner de coupable. L’autre personne n’est pas responsable de ce qui m’arrive, c’est nous-même qui le somme (l’autre personne est juste fautive). On est responsable de ce qu’on ressent, de comment on décide de prendre ce qui nous arrive.
COMPRENDRE ET ASSUMER SES CHOIX
Il faut cultiver le doute sur ce qu’on croit. Il faut oser aller de l’avant, se soumettre au réel, et cacher son ego. La loi de l’effort inverse: plus on cherche une certitude sur quelque-chose, plus on créé de l’incertitude. La loi de Parkinson: tout travail tend à se dilater pour occuper tout le temps qui lui est imparti. La loi de l’évitement de Manson: plus quelque-chose met en danger ton identité, plus tu t’efforces de l’éviter. Il faut savoir considérer et évaluer d’autres points de vue sans forcément les adopter, pour évoluer soi-même.
Il faut prendre en compte ses défauts et erreurs pour les corriger. Il faut commencer par faire quelque chose, le reste suivra: se planter doit nous indifférer. Il faut juste agir.
Il faut pouvoir dire « Non ». Dans la vie, il y a des choses qu’on accepte et d’autres non. Il n’y a pas de confiance sans conflit. Le conflit révèle qui t’accompagnes de manière inconditionnelle, plutôt que quelqu’un juste là pour les avantages. Paradoxe du choix: plus on nous propose de choix, moins on est satisfait du choix, car on a en tête tous les autres auxquelles on a renoncé.
Voilà, vous avez pu avoir un petit aperçu de comment Mark Manson vit sa vie :L’art subtil de s’en foutre: Un guide à contre-courant pour être soi-même. J’espère que ça vous aura donné l’envie de le lire! Une pépite qui nous fait réaliser que nous perdons trop de temps avec des choses non importantes, au détriment des choses qui nous importent.
Prenez soin de vous…